L’an passé, l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) en France recommandait de ne pas utiliser de phénoxyéthanol dans les produits cosmétiques destinés aux enfants de moins de 3 ans, particulièrement dans les produits destinés au siège comme les lingettes humides.

De plus, cet article de NBC news avec une photo terrifiante, vient confirmer que le choix des produits d’hygiène ne peut pas être négligé…

Photo courtesy of Dr. Mary Wu Chang

Même s’il est présent à l’état naturel dans le thé vert et la chicorée, le phénoxyéthanol est la plupart du temps synthétisé et utilisé comme[1] :

  • solvant pour peintures, vernis, laques, encres d’imprimerie, colorants;
  • intermédiaires de synthèses;
  •  biocide entrant dans la composition de produits d’entretien ménagers et industriels (agents de nettoyage, désinfectants), de liquides pour systèmes de refroidissement, de produits pour l’industrie mécanique ou métallurgique (agent anticorrosion, lubrifiants, fluides d’usinage des métaux), l’industrie textile, agent de coalescence pour colles au latex;
  •  biocides, répulsif d’insectes;
  • agents de conservation dans les cosmétiques, les produits d’hygiène corporelle (comme les lingettes humides, le shampoing et les démaquillants) et les produits pharmaceutiques à usage humain ou vétérinaire.

Phénoxyéthanol, toxique pour l’humain?

La réponse : oui.

« Les études toxicologiques disponibles ont montré que le phénoxyéthanol est absorbé par voie orale et cutanée, il est essentiellement métabolisé par le foie et éliminé par les urines », révèle l’ANSM. Pourtant, les industriels ripostent qu’aucune plainte formelle n’a été déposée concernant de possibles séquelles. L’Agence nationale de sécurité du médicament n’a d’ailleurs pas demandé de retrait des produits. Or, même si personne ne s’est plaint jusqu’ici, on constate  qu’à long terme, la toxicité de ce conservateur est observable : pas d’irritations ou de rougeurs instantanées, mais des effets indésirables des années plus tard.

En fait, le phénoxyéthanol est un produit chimique absorbable par la peau, encore plus s’il n’est pas rincé. On comprend donc pourquoi l’ANSM en déconseille l’usage dans la fabrication des lingettes humides étant donné que les consommateurs de ces lingettes rincent rarement les fesses de bébé après leur utilisation.

Vous avez le choix!

Fervente des soins naturels au bébé et à l’enfant, La Looma vous propose différentes alternatives aux lingettes contenant des phénoxyéthanol :

Lingettes jetables Boo Bamboo

  • Lingettes faites de bambou, une matière 100% renouvelable et écologique
  • 100% biodégradables (les lingettes commerciales ne le sont pas)
  • La formule est enrichie en extrait en bambou certifié bio et vitamine E, pour aider à renforcer et à protéger la peau délicate de bébé, et assez douce pour un usage quotidien.
  • Sans aucun produit chimique ou cancérigène, colorant ou parfum

 

Lingettes jetables Attitude

  • Fabriquées avec des ingrédients naturels d’origine végétale.
  • Caractéristiques CO2 neutres: sans contribution aux changements climatiques
  • Fibres de cellulose fabriquées à partir de ressources renouvelables (bois)
  • Entièrement biodégradable et compostable
  • Hypoallergène et sans parfum
  • Paquet de 72 lingettes avec distributeur pratique et recharges disponibles

Débarbouillettes

Utilisées conjointement avec l’une ou l’autre de ces options :

Cubes pour lingettes La striga

Liniment oléo-calcaire

  • Nettoyant pour les fesses de bébé naturel et doux, fabriqué à base d’eau de chaux et d’huile d’olive.
  • Alternative naturelle aux lingettes jetables
  • Pour un bon nettoyage, vaporiser sur une débarbouillette ou directement sur les fesses de bébés.

 

 

[1] http://fr.wikipedia.org/wiki/2-ph%C3%A9noxy%C3%A9thanol